A l'oral d'hébreu,
on évalue: d'une part la capacité de compréhension du candidat - comprendre un
document, comprendre les questions posées par l'examinateur durant
l'entretien; d'autre part sa capacité à exprimer sa pensée et à mettre ses
compétences linguistiques au service de l'expression de celle-ci.
La qualité
«technique» de la langue n'est pas suffisante. L'aisance apparente cache
parfois le vide : certains candidats répètent, dans une langue convenable, des
idées reçues ou dépourvues d'intérêt, font de la paraphrase. De même,
l'incapacité à dégager la portée d'un document, à expliciter des
éléments-clefs, en particulier des contenus culturels, en se limitant à une
analyse superficielle, est inacceptable.
Les
documents
Le
déroulement de l'épreuve
La langue
L'épreuve
facultative d'hébreu
Les documents
Le candidat doit
présenter des documents authentiques, comportant des références complètes. Les
textes ne sont pas vocalisés. Ce sont prioritairement des textes
contemporains, extraits de la presse ou de la littérature, poésie comprise
éventuellement. On n'exclut pas un ou deux textes classiques, si le candidat
est préparé à en faire un commentaire consistant. Quant aux documents
iconographiques et aux caricatures, on a tout intérêt à y joindre, outre les
références précises, des éléments de contexte (quelques mots sur la
publication d'où le document est extrait, sur le dessinateur...)
Ce sont les
candidats qui, en accord avec leur professeur, choisissent, parmi les
documents étudiés durant l'année, ceux qu'ils présentent pour l'examen. On
n'exclut pas des documents vus avant la terminale, dès lors qu'ils répondent
aux critères ci-dessus.
Certains candidats
se présentent à l'examen sans dossier ou bien avec des documents inadéquats.
L'examinateur doit alors leur fournir le document de travail et le signaler
sur le procès-verbal de l'épreuve. Ces candidats ne doivent pas être
sanctionnés pour ce seul fait; ils doivent être évalués avec les mêmes
exigences que les autres.
Le déroulement
de l'épreuve
A l'issue d'une
préparation de 20 minutes, le candidat doit être à même de présenter un
commentaire. L'interrogation dure 20 minutes au total. Après une présentation
rapide du document, le candidat en fait un compte rendu organisé, mettant en
évidence les grandes lignes, traitant les idées et questions qui y sont
évoquées, dégageant éventuellement l'implicite. Cette première partie dure
environ une dizaine de minutes.
Après le
commentaire, le rôle de l'interrogateur est de demander au candidat de traiter
des points importants laissés de côté et/ou de préciser et affiner son analyse
en argumentant. On évite les questions fermées du type "ne pensez-vous pas
que…?" et celles qui contiennent la réponse. Il suffit généralement de
demander au candidat de justifier la présence de tel ou tel point ou élément
précis, et de l'interpréter. Certains candidats auront cités spontanément des
extraits du document à l'appui de leur commentaire et auront ainsi fait la
preuve de leur capacité de lecture. Sinon l'examinateur demandera la lecture
d'un court - voire très court - passage, afin de tester la capacité de lecture
oralisée.
L'examinateur ne
pose pas de question de grammaire et n'exige pas, pour la lecture, la
restitution de toutes les voyelles casuelles. Il demande toutefois au candidat
de reprendre une lecture nettement fautive. L'examinateur peut,
ponctuellement, faire traduire des unités lexicales ou de courts passages,
afin d'évaluer plus finement la compréhension. Cet exercice ne doit pas être
systématiquement exigé. L'entretien vise aussi à tester la capacité du
candidat à réagir à des sollicitations. Il s'élargit souvent par association
d'idées. Il convient de tester la réalité et la pertinence du dialogue entre
le candidat et l'interrogateur.
La langue
Le commentaire se
fait dans un hébreu conforme à la pratique courante d'aujourd'hui. On
valorisera les apports pertinents faisant la preuve de la culture du candidat.
L'épreuve
facultative d'hébreu moderne
Le niveau de
référence pour cette épreuve est celui d'une LV3. Un candidat qui, par sa
formation, aurait un niveau supérieur et se présenterait avec des documents de
niveau LV1 ou LV2, devra être valorisé en conséquence.